La petite pomme.



La mort n’y peut rien,

Steve Jobs n’est pas exactement un type comme tout le monde.



Ses mots crépitent :

« Soyez insatiables, soyez fous ! »



Inlassablement.

Y penser.

Inlassablement.



….s’y donner de l’air….

s’y arrêter.

….s’y donner de l’air…




A chaque ligne,

j'y pense.


Inlassablement.

Te revenir.

Inlassablement.




« Soyez insatiables, soyez fous ! »

« Soyez insatiables, soyez fous ! »






Mort ou vif,
ce type a tout compris.







                                       


4 commentaires:

  1. Extrait du Monde Magazine du 14/10/11. La face cachée d'un mythe.



    "20 ANS ET APPLEMANIAQUE

    Moi et mon Mac, moi et mon iPod, moi et mon iPhone, moi et mon iPad. On achète du Steve Jobs, on vit selon Steve Jobs, on existe par Steve Jobs, on parle le Steve Jobs. « C'est un visionnaire ! », s'enthousiasme la jeune génération, comme si elle s'était donné le mot. « C'est lui qui a révolutionné notre quotidien. »

    Apple fabrique ludique, crée du beau et fait le show. Avec ses lancements grandioses dont il était la vedette et ses phrases cultes - « soyez insatiable, soyez fou » ou encore « la mort est probablement la meilleure invention de la vie » - le trublion de Cupertino, le siège d'Apple en Californie, est devenu une icône high-tech qui, pour ses fans, a changé le monde et leur a permis d'en être.

    L'homme, pourtant, ne ressemble pas à ses créations : dans la vie, le maître du cool était un mégalomane narcissique, génial mais infernal. Lorsqu'un professeur de l'université Stanford, Robert Sutton, décide en 2007 d'écrire un livre intitulé Objectif zéro-sale-con : Petit guide de survie face aux connards, despotes, enflures, harceleurs, trous du cul et autres personnes nuisibles qui sévissent au travail (éditions Vuibert), les gens se bousculent spontanément à sa porte pour lui conter une histoire à faire peur sur le grand méchant Jobs.

    Capable d'humilier ses employés en public, de les renvoyer brutalement, il était aussi odieux que manichéen. Un produit était ou fantastique ou nul, ses salariés étaient ou des génies ou des clowns, indispensables ou à jeter. Vous passiez d'une catégorie à l'autre en une fraction de seconde, sans préavis.

    Fasciné par les célébrités hollywoodiennes, asocial, timide et complexé, il garait sa Mercedes sur les places de parking réservées aux handicapés, ne donnait pas aux oeuvres de charité, ni lui ni son entreprise - contrairement à Bill Gates qui y consacre sa vie et ses millions - et a laissé sa première fille, illégitime, et sa mère vivre dans la pauvreté pendant plusieurs années avant de reconnaître l'enfant. Alors qu'il avait déjà fait fortune et pour ne pas avoir à verser de pension, il avait affirmé au tribunal qu'il était stérile et qu'il ne pouvait donc pas être le père (il aura trois autres enfants).

    « Est-ce si important ?, s'interroge Michael Wolff. La plupart des génies ne sont pas des personnes très recommandables, mais elles s'effacent derrière le mythe. » Au final, sale type ou créateur de génie, Steve Jobs avait raison : on finit tous avec un iPhone (ou presque)."


    http://www.lemonde.fr/style/article/2011/10/14/saint-jobs-priez-pour-nous_1587022_1575563.html

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  2. Tout de même, ton copier-coller est un peu faiblard.

    Personnellement, je ne m'aventurerai pas à juger une personne la dessus.

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  3. Je ne dis pas qu'il faut juger la personne sur ce simple article. Ce mec a été percutant et créatif ! et comme tu le dis c'est pas un "type comme tout le monde"
    Je trouve ça juste intéressant d'avoir des données qui permettent de nuancer.

    Au plaisir de lire tes prochaines chroniques !

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  4. D'accord, juste une petite question de pure curiosité, pourquoi postes-tu en anonyme?

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