" Imagine, maintenant : un piano. Les tou-
ches ont un début. Et les touches ont une
fin. Toi, tu sais qu'il y en a quatre-vingt-
huit, là-dessus personne ne peut te rouler.
Elles ne sont pas infinies, elles. Mais toi,
tu es infini, et sur ces touches, la musique
que tu peux jouer, elle, est infinie. Elles,
elles sont quatre-vingt-huit. Toi, tu es
infini."
Alessandro Baricco
Beau. Trés beau. Et tellement vrai. Un tel texte avec en fond sonore une aussi belle musique, ça ne peut que me toucher, au plus profond.
RépondreSupprimerJ'ai piqué le texte dans un bouquin sous-titré "De la réalité au plaisir psychique" et intitulé "le cerveau magicien". Le truc est écrit par Roland Jouvent et je l'ai simplement acheté parce qu'il était écrit derrière que l' "auteur dirige le Centre d'émotion du CNRS".
RépondreSupprimerPour la chanson, elle est tirée de la BO de My Blueberry Night. J'attends avec impatience d'ailleurs que quelqu'un me prête le DVD de ce film, quelqu'un qui l'aurait eu en cadeau à Noël par exemple... Quelqu'un qui n'a même pas le temps de le regarder parce qu'elle est maman depuis un an... Quelqu'un de bien intentionné envers son frère qui lui a le temps parce qu'il n'est pas papa !
Tu m'apprends qu'il y a un centre d'émotion au CNRS. Au 1er abord, je ne serai pas allée vers un tel bouquin. Pourtant je trouve cet extrait magnifique (mon coté musicien certainement).
RépondreSupprimerJe ne voudrais pas interférer dans vos histoires familiales mais je connais une jeune-femme-au-disque-dur-fort-garni qui dispose de ce film ;)
Oui, c'est un essai scientifique, ce n'est pas non plus folichon, mais j'ai beaucoup appris sur le fonctionnement du cerveau, du sommeil, des rêves... Et puis quelque part, le directeur du centre d'émotion du CNRS a écrit cette phrase : " j'ai appris que l'imaginaire n'était pas un adversaire, mais qu'il pouvait être un complice de la réalité". Inutile de te dire ce que je pense de cette phrase, tu le sais très bien.
RépondreSupprimerFais plutôt attention aux interférences avec la loi Hadopi jeune-femme-au-disque-dur-fort-garni !
Je suis sûr que ton-père-le-juge-cinéphile-de-son-espèce n'aimerait pourtant pas que sa-fille-la-jeune-femme-au-disque-dur-fort-garni fasse étalage de ses stocks sur la place publique.
RépondreSupprimerBelle citation. Moi je sais que "L'imagination est aussi importante que la connaissance, car la connaissance est limitée , alors que l'imagination engendre le monde entier" (et en plus, ça rime!).
RépondreSupprimerMon père le juge-cinéphile-de-son-espèce a une bonne vue et m'a offert un nouveau disque dur a Noel. Certainement pour que j'en fasse bon usage. A ce moment là, il ne pensait certainement pas qu'il risquerait de se retrouver chez un bloggueur-juriste-qui-lit-Picsou.