Ouahhh, ouais, ouaahhh,
c’est ce qu’il y a dans ma tête depuis que je suis sorti du ciné, et ce n’est
pas près de s’envoler. Je suis allé voir Hannah Arendt. Rien à voir avec
Scarlett Johansson, je l’annonce illico. J’admire cette femme pour bien autre
chose que simplement son corps.
Hannah Arendt. Une vraie
vie de femme qu’elle a menée, une vie dans toute son ampleur, sa difficulté,
toute sa splendeur. Le film le dit bien. Sa relation ambiguë avec le discutable
Heidegger, sa traversée de l’Atlantique en 1941, son compte rendu du procès
Einchmann, et l’histoire aimante et tumultueuse avec son mari et l’élite
new-yorkaise.
Quelle force, quel
courage, quelle détermination, quelle puissance, quelle énergie dans le corps
d’une seule femme. L’esprit libre d’une femme sensationnelle, voilà ce que
raconte ce film. C’est simple, on sort de là en se disant qu’il y a encore du
chemin à parcourir, et bien des choses à vivre si l’on veut se satisfaire
d’exister qu'une seule fois.
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