La rage sans le désespoir.






    Un festival embrassant rock et littérature ne se trouve pas à tous les coins de rue. Alors, parfois, il faut se bouger pour braver le froid, se laisser porter par les escalators, et une fois installé, sa laisser aller. Patti Smith nous raconte sa vie.

    J’aime entendre cette lectrice shootée au Blake (William) et au Rimbaud (Arthur). J’aime son énergie. J’aime sa liberté. Et plus que tout, j’aime son amour de la poésie. Il est beau, sidérant, et vibre dans sa vie : « Dès que j’ai empoigné une guitare, j’ai su que c’était ce que je cherchais. J’ai ressenti un pouvoir silencieux et noble à la fois. »

    En se souvenant de Jackson Pollock disant : « Il fait chier Picasso. Il a tout fait. », Patti Smith explique que, selon elle, l’univers de Pollock est né d’une goutte de « Gernica ». Cette image est plaisante ; Mais celle qui emporte mon admiration, est bien cette femme, étrangère à toute forme de résignation, et chez qui, les ombres au tableau ne terniront jamais cette beauté, propre à la création.

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