De fond en comble.
Les destinations pour se faire la malle du coté de l’animation nippone ne manquent pas. D’ailleurs, depuis 1985, le studio Ghibli s’inscrit dans cette mouvance. Hayao Miyazaki et Isao Takahata en ont fait le fer de lance des films d’animation japonais.
Alors, j’envie cet ami qui m’apprend, en marchant vers les salles du Katorza, qu’il ne connait rien des explorations éblouissantes que sont « Kiki la Petite Sorcière », « Princesse Monoké », et « Le Château Ambulant », et je comprends cette amie, qui, en sortant du cinéma, nous dit que « La Colline aux Coquelicots » ne résiste pas aux comparaisons ; Car, cette malle Ghibli n’est pas avare en surprises. A titre très personnel, je veux porter l’attention sur un Trésor, en toute pointe, intitulé « Le Tombeau des Lucioles ».
Hissons les pavillons.
Léger survol de cette Colline : Japon. 1963. Umi mène une vie banale de lycéenne, à ceci près qu’elle se livre chaque matin, à un rituel, en hissant des drapeaux sur un mât, surplombant la baie de Yokohama. Cet hommage, naissant et renaissant, laisse flotter le mystère. Derrière, les femmes se retrouvent dans cette bâtisse, en flanc de colline ; C’est ainsi que se dessinent les relations douces et taquines entre Umi, sa mère, ainsi que sa sœur cadette. Plus tard, l’adolescente rencontrera Shun, un jeune homme pour qui, elle ressentira une étrange attirance. Dès lors, elle explorera ce foutoir vertical nommé quartier latin.
Si le classicisme du scénario* laisse peu de place à la fantaisie, Goro ne propose pas ici un Miyazaki de seconde main. La sobriété est rehaussée par une authentique écriture poétique, portée par des couleurs et des mélodies chaloupées. Franchement, de quoi passer du bon temps.
* Scénario de Miyazaki père.
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