La musique de Why est un véritable cocktail sur terasse.
« Alopecia » est un merveilleux kaléidoscope, un terrain de jeu à ciel ouvert, catalyseur de bulles d'optimisme.
Somptueux mélange musical, où la pop s'acoquine avec le hip hop (écoutez « Good Friday »).
« These Few Presidents » que Kevin Barnes aurait pu écrire, accompagnerait de la meilleure des façons les écrits du déjanté Augusten Burroughs.
La démarche est radicale, particulièrement à un moment où le formatage musical a en partie pris le dessus.
Pourtant pas de doute, la musique de Why reste pleinement cohérente.
Le somptueux chant sur « The Hollows » et « Simeon's Dilemma » fait penser à un Billy Corgan qui serait tomber amoureux de la musique pop.
Les différents morceaux brilleraient de mille feux dans un Skate Park en plein Los Angeles, un samedi matin estival.
« The Fall Of Mr. Fifths “ et “ By Torpoedo Or Crohn's” réussissent le grand écart et se baladent sans complexe dans un hip hop teinté de pop. Ou l'inverse.
Peu importe ; en prenant le risque de ne plaire à personne, Why parvient à se frayer un chemin parmi les voix les plus originales de la musique contemporaine.
J'ai fais le lien avec Burroughs tout à l'heure à dessein.
Leurs démarches mutuelles se rencontrent en de nombreux points.
Pêle mêle : provocatrices, extravagantess et modernes.
La beauté de ses mélanges ne peut qu'insuffler la tolérance, et le respect des différences.
L'essentiel donc.
Dans son dernier roman ( « pensée magique »), largement inspirer de sa vie, Burroughs commence son chapitre en écrivant (p 132) :
« Depuis peu, il est impossible d'ouvrir le journal ou de cliquer sur un site sans tomber sur une nouvelle et horrible affaire impliquant un prêtre, son pénis et un enfant.
Soudain, inexplicablement, notre regard collectif s'est détourné des terroristes pour se fixer sur les hommes en soutanes. On ne demande plus comment la petite Fatima a bien pu boucler autour de sa taille une ceinture d'explosif. On se demande plutôt si le petit John ne passe pas trop de temps en compagnie de père O' Brian.
Eh bien, moi, je veux bien les défendre, ces chers curés.
Car c'est un fait, ce sont des prêtres catholiques qui m'ont taillé les meilleures pipes. »
Pas besoin d'être prêtre catholique, ni même homosexuel pour trouver cet écrit dérangeant. D'autant plus, s'il l'on ne connaît ni l'humour ni l'autodérision du personnage Burroughs.
De même, nul besoin d'être un adepte de musique FM pour trouver la musique de Why vraiment surprenante de prime abord.
C'est un peu comme avec l'univers d'Animal Collective et Of Montréal.
Il faut creuser un peu,
et plus vous ecouterez la musique de Why : Plus vous y prendrez du plaisir.
Vous verrez apres, ce sera un véritable bonheur.
Drôle et lumineux.
« Alopecia » est un merveilleux kaléidoscope, un terrain de jeu à ciel ouvert, catalyseur de bulles d'optimisme.
Somptueux mélange musical, où la pop s'acoquine avec le hip hop (écoutez « Good Friday »).
« These Few Presidents » que Kevin Barnes aurait pu écrire, accompagnerait de la meilleure des façons les écrits du déjanté Augusten Burroughs.
La démarche est radicale, particulièrement à un moment où le formatage musical a en partie pris le dessus.
Pourtant pas de doute, la musique de Why reste pleinement cohérente.
Le somptueux chant sur « The Hollows » et « Simeon's Dilemma » fait penser à un Billy Corgan qui serait tomber amoureux de la musique pop.
Les différents morceaux brilleraient de mille feux dans un Skate Park en plein Los Angeles, un samedi matin estival.
« The Fall Of Mr. Fifths “ et “ By Torpoedo Or Crohn's” réussissent le grand écart et se baladent sans complexe dans un hip hop teinté de pop. Ou l'inverse.
Peu importe ; en prenant le risque de ne plaire à personne, Why parvient à se frayer un chemin parmi les voix les plus originales de la musique contemporaine.
J'ai fais le lien avec Burroughs tout à l'heure à dessein.
Leurs démarches mutuelles se rencontrent en de nombreux points.
Pêle mêle : provocatrices, extravagantess et modernes.
La beauté de ses mélanges ne peut qu'insuffler la tolérance, et le respect des différences.
L'essentiel donc.
Dans son dernier roman ( « pensée magique »), largement inspirer de sa vie, Burroughs commence son chapitre en écrivant (p 132) :
« Depuis peu, il est impossible d'ouvrir le journal ou de cliquer sur un site sans tomber sur une nouvelle et horrible affaire impliquant un prêtre, son pénis et un enfant.
Soudain, inexplicablement, notre regard collectif s'est détourné des terroristes pour se fixer sur les hommes en soutanes. On ne demande plus comment la petite Fatima a bien pu boucler autour de sa taille une ceinture d'explosif. On se demande plutôt si le petit John ne passe pas trop de temps en compagnie de père O' Brian.
Eh bien, moi, je veux bien les défendre, ces chers curés.
Car c'est un fait, ce sont des prêtres catholiques qui m'ont taillé les meilleures pipes. »
Pas besoin d'être prêtre catholique, ni même homosexuel pour trouver cet écrit dérangeant. D'autant plus, s'il l'on ne connaît ni l'humour ni l'autodérision du personnage Burroughs.
De même, nul besoin d'être un adepte de musique FM pour trouver la musique de Why vraiment surprenante de prime abord.
C'est un peu comme avec l'univers d'Animal Collective et Of Montréal.
Il faut creuser un peu,
et plus vous ecouterez la musique de Why : Plus vous y prendrez du plaisir.
Vous verrez apres, ce sera un véritable bonheur.
Drôle et lumineux.
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