Qu'est ce qu'un miracle ?
L'idéal aurait surement été de le demander au sage Benoit XVI, mais il semble encore bien trop occupé à se ridiculiser en sapant sa propre religion.
Que peut-on alors appeler « miracle » ?
A. Perdre 40 euros en début de soirée dans une salle de concert comble, pour les retrouver plus de 3 heures après, en jetant un regard d'un « sait t'on jamais » vers le sol, sur le chemin de la sortie.
B. Aduler un groupe au point de penser qu'il est l'entité artistique la plus passionnante de la planète, et n'en n'avoir jamais été aussi sûr qu'à la sortie de leur concert.
Mon frère vous répondra certainement la réponse A, pour ma part, la réponse B m'apparait encore bien plus appropriée.
Olympic, Nantes, 800 personnes, Animal Collective entre sur scène vers 22 heures.
Une immense boule lumineuse surplombe la scène, diffusant jeux vidéos kitsch à la PacMan et clips hallucinés.
Geologist a finit de se curer le nez à la vente de disques, il est dorénavant tout a gauche, au synthé, avec une lampe de mineur enroulé autour de la tête. Au milieu, l'agaçant et génial Avey Tare au chant et à la guitare (si tant est que l'on ait pu entendre le son de celle-ci une seule fois lors du concert), et à droite celui qui est peut être l'artiste le plus doué de cette planète, le dénommé Panda Bear.
En ce 20 mars 2009, nous avons assistez à une incantation tribale venue d'une autre planète.
Ce fut le concert le plus festif, joyeux et barré auquel j'ai pu assister.
Puissant, à en mourir 1000 fois sur place.
Il y a eu d'abord une équipée sauvage : rude, effrénée, et électronique.
Puis un second volet beaucoup plus pop, psychédélique et festif.
Faisant tour à tour penser aux sets de Zombie Zombie ou d' Of Montréal, le collectif animal déchainé et généreux, puise allègrement dans leur trois dernières galettes, même si évidemment, le dernier cru « Merriweather Post Pavilion » est à l'honneur.
« My Girls » et « Summertime Clothes » ont brillé de mille feux.
Et lorsque Panda Bear s'empare du micro pour défricher les sublimes chansons de « feels », notamment l'émouvante « Grass », cela confine au sublime.
Le sommet de ce concert fut à mon avis, l'intrépide « Fireworks #1 », barrée et explosive.
Une chose est sure, l'avenir d'Animal Collective se fera sous la houlette de Panda Bear, ou ne se fera pas.
Ce concert fut tout bonnement magique.
Une bulle effervescente, un souvenir qui s'est niché dans une place moelleuse de ma mémoire, et qui y restera jusqu'à la fin.
L'idéal aurait surement été de le demander au sage Benoit XVI, mais il semble encore bien trop occupé à se ridiculiser en sapant sa propre religion.
Que peut-on alors appeler « miracle » ?
A. Perdre 40 euros en début de soirée dans une salle de concert comble, pour les retrouver plus de 3 heures après, en jetant un regard d'un « sait t'on jamais » vers le sol, sur le chemin de la sortie.
B. Aduler un groupe au point de penser qu'il est l'entité artistique la plus passionnante de la planète, et n'en n'avoir jamais été aussi sûr qu'à la sortie de leur concert.
Mon frère vous répondra certainement la réponse A, pour ma part, la réponse B m'apparait encore bien plus appropriée.
Olympic, Nantes, 800 personnes, Animal Collective entre sur scène vers 22 heures.
Une immense boule lumineuse surplombe la scène, diffusant jeux vidéos kitsch à la PacMan et clips hallucinés.
Geologist a finit de se curer le nez à la vente de disques, il est dorénavant tout a gauche, au synthé, avec une lampe de mineur enroulé autour de la tête. Au milieu, l'agaçant et génial Avey Tare au chant et à la guitare (si tant est que l'on ait pu entendre le son de celle-ci une seule fois lors du concert), et à droite celui qui est peut être l'artiste le plus doué de cette planète, le dénommé Panda Bear.
En ce 20 mars 2009, nous avons assistez à une incantation tribale venue d'une autre planète.
Ce fut le concert le plus festif, joyeux et barré auquel j'ai pu assister.
Puissant, à en mourir 1000 fois sur place.
Il y a eu d'abord une équipée sauvage : rude, effrénée, et électronique.
Puis un second volet beaucoup plus pop, psychédélique et festif.
Faisant tour à tour penser aux sets de Zombie Zombie ou d' Of Montréal, le collectif animal déchainé et généreux, puise allègrement dans leur trois dernières galettes, même si évidemment, le dernier cru « Merriweather Post Pavilion » est à l'honneur.
« My Girls » et « Summertime Clothes » ont brillé de mille feux.
Et lorsque Panda Bear s'empare du micro pour défricher les sublimes chansons de « feels », notamment l'émouvante « Grass », cela confine au sublime.
Le sommet de ce concert fut à mon avis, l'intrépide « Fireworks #1 », barrée et explosive.
Une chose est sure, l'avenir d'Animal Collective se fera sous la houlette de Panda Bear, ou ne se fera pas.
Ce concert fut tout bonnement magique.
Une bulle effervescente, un souvenir qui s'est niché dans une place moelleuse de ma mémoire, et qui y restera jusqu'à la fin.
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