Je me souviens de Bradford James Cox, de ce corps rachitique au milieu de ses acolytes de Deerhunter, à la Route du rock 2009. Le bonhomme semblait si frêle qu'il lui aurait été aisé de faire passer un porte-manteau lambda pour Alain Bernard.
Sur la pochette du Side-Project, Atlas Sound, il parait se moquer de la laideur de son propre corps comme de sa première guigne ; plutôt non, il s'en sert.
La démarche est aventureuse et non dénuée d'ambiguïtés.
Mise à nue admirable, exhibitionnisme crasse ?
Peu importe, car comme le dit souvent Jason Lytle (ex- Grandaddy), il n'y a rien de plus beau pour des personnes qui s'estiment laides que de composer de belles mélodies.
Bref, que vous soyez laid vous estimant beau, beau vous estimant laid, ou peut être (ce qui est une chance), beau vous estimant beau, au-delà des multiples combinaisons psychiques : fichez vos à priori en l'air.
Cette pochette diaphane, hideuse (nous sommes d'accord), cache de véritables pépites qui vous feront voyager comme nulles autres.
Par ailleurs, les convives au voyage dénommé « Logos », n'ont rien des péquenauds du coin : Jugez vous-même, sont de la partie Laetitia Sadier (Stereolab) sur l'ensorcelante « Quick Canal » et Panda Bear himself (Animal Collective) sur la brinquebalante « Walkabout ».
Sur le morceau d'ouverture de l'album, « The light that failed », BJ Cox semble faire sienne la citation d'un écrivain africain (dont le nom m'échappe), il ne se lassait pas de dire : « les gens cherchent un homme engagé, je leur propose un homme engageant ».
Se faisant, si vous cherchez un album engagé, allez du coté du punk des Dead Kennedys, si vous cherchez un album engageant, vous en connaissez dorénavant au moins un.
« Logos » est un album de pop barrée, aventureux à souhait, hissant Atlas Sound à la cheville du meilleur groupe de tout les temps. Vous savez de qui je veux parlez.
Du moins, si vous ne le savez pas, Philip Djian lui le sait.
Sur la pochette du Side-Project, Atlas Sound, il parait se moquer de la laideur de son propre corps comme de sa première guigne ; plutôt non, il s'en sert.
La démarche est aventureuse et non dénuée d'ambiguïtés.
Mise à nue admirable, exhibitionnisme crasse ?
Peu importe, car comme le dit souvent Jason Lytle (ex- Grandaddy), il n'y a rien de plus beau pour des personnes qui s'estiment laides que de composer de belles mélodies.
Bref, que vous soyez laid vous estimant beau, beau vous estimant laid, ou peut être (ce qui est une chance), beau vous estimant beau, au-delà des multiples combinaisons psychiques : fichez vos à priori en l'air.
Cette pochette diaphane, hideuse (nous sommes d'accord), cache de véritables pépites qui vous feront voyager comme nulles autres.
Par ailleurs, les convives au voyage dénommé « Logos », n'ont rien des péquenauds du coin : Jugez vous-même, sont de la partie Laetitia Sadier (Stereolab) sur l'ensorcelante « Quick Canal » et Panda Bear himself (Animal Collective) sur la brinquebalante « Walkabout ».
Sur le morceau d'ouverture de l'album, « The light that failed », BJ Cox semble faire sienne la citation d'un écrivain africain (dont le nom m'échappe), il ne se lassait pas de dire : « les gens cherchent un homme engagé, je leur propose un homme engageant ».
Se faisant, si vous cherchez un album engagé, allez du coté du punk des Dead Kennedys, si vous cherchez un album engageant, vous en connaissez dorénavant au moins un.
« Logos » est un album de pop barrée, aventureux à souhait, hissant Atlas Sound à la cheville du meilleur groupe de tout les temps. Vous savez de qui je veux parlez.
Du moins, si vous ne le savez pas, Philip Djian lui le sait.
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