Sur toutes les coutures.


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Balbutiements.

            Avant les cours, ce vendredi, nous nous sommes retrouvés en milieu de jardin. Nous étions une dizaine, 6 filles et 3 garçons. A un moment, Jonathan s’est levé du banc et a commencé à gesticuler. Il a lancé les rires. Les mimes ont volé.  Je ne sais pas si c’était improvisé, mais les filles ont participé de bon cœur. Je ne l’avais jamais vu comme ça, il était survolté. En tous sens, il bougeait. Il jubilait. Les vieux nous regardaient bizarrement. Certains riaient sous cape. D’autres faisaient semblant de nous ignorer. Improbable vu le boucan de l’affaire, n’empêche qu’à passer les abeilles en revue, nous avons fini par arriver à la bourre en anglais.






Sur l'oreiller.

F.A. C.E. B.O.O.K. La curiosité m’assaille. Des photos fraîches apparaissent et je les observe. Sur toutes les coutures, mon cœur se réchauffe. Je la vois. Sandra sourit sous cape. Elle me regarde, c’est sûr, elle me regarde. En fait, je ne sais pas. Peut être que mon cinéma intérieur me joue des tours. Il faut que je tente ma chance un jour, avant de la voir partir avec un autre.

Je jette un œil aux photos publiées entre temps, et il y en a. Je reviens à Sandra. C’est plus fort que moi. Je reviens à Sandra. Cette fille est incroyable. Je dois aller lui parler avant que Jo ne s'en mêle. On ne badine pas avec le lundi. J'y pense. J'y pense.

A minuit encore, je pense à elle. Je décide d’éteindre l’ordi. Avant, je m’offre juste une dernière photo. Sur le banc, elle a les yeux mi-clos. A un moment, mon regard dévisse. Il y a un type à coté qui fait mine de lire un bouquin. Je le reconnais. C’est un livre sur Lucrèce*, on l’a étudié cette année avec l’autre taré. Franchement, quelle maladie mentale faut-il avoir développée pour lire ce genre de truc ?


 * Le Miel et l'Absinthe, d'André Comte-Sponville (Le Livre de poche, 243 p., 6 euros).

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