D connexions multiples.




Derrière, la fumée.

            J’ai retouché le texte. Franchement, il peut mieux faire. Des voies sont ouvertes, sans plus. A près de 22 heures, je m’arrête. Je m’allume les Pixies et je pars fumer sur le balcon. Sur le parking, un couple de voisins est en train de descendre ses courses. Les notes de Gouge Away dégringolent. L’homme est au téléphone, dans sa voiture ; La femme, elle, en train de s’activer. Je les connais peu. Quelques discussions dans l’ascenseur, sans plus. Un subtil attachement semble les unir. A la dérobée de leurs ressemblances, mon sourire se cambre.


Le temps devient plus-que-parfait.

Au matin, quand j’ouvre les volets, il ne reste plus que ma voiture sur le parking. Je prépare un café et je me remets à la tâche. Une nouvelle fluidité me cherche. Je le sais. Je reprendrai ces phrases autant de fois qu’elles le mériteront. Je me dois de les tordre, en tous sens. Sans exception. L’amusement est devenu strate parmi les strates. La déconnexion est enveloppante. Et ce n’est qu’au bout de quelques heures que l’énergie commence à me quitter. Pour l’instant, j’en reste là, mais la déconnexion ne tardera pas à venir à nouveau.



(((      En fait, seuls mes écrits ont vraiment commencé à fumer      )))

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