Bande de sadiques.



Depuis quelques mois,

ma citationite me cloue aux mots,

et mon entourage,

non content de s’opposer à ma guérison,

me fournit en plus, de quoi replonger.

La preuve.

Bande de sadiques.








Morceaux choisis chez Desproges.


Les saisons.

Le printemps, c’est le grand chambardement de la vie qui sort de ses cocons. Cela se mérite. Cela se prépare. On entre pas dans le printemps comme un entre dans un moulin.



Le rire.

Il faut rire de tout. C’est extrêmement important. C’est la seule humaine façon de friser la lucidité sans tomber dedans.



Les animaux.

En cas de morsure de vipère, sucez-vous le genou, ça fait marrer les écureuils.



L’art et la culture.

Voltaire a gardé toute sa vie ce nom de fauteuil tout à fait stupide.



Les voyages.

Je déteste Venise : il faut faire des kilomètres pour trouver un flipper.



La vieillesse.

Conseil aux centenaires : dépêchez-vous !



La médecine.

Les aveugles lisent en braillant, au risque de réveiller les sourds.



L’individualisme.

J’essaie de ne pas vivre en contradiction avec les idées que je ne défends pas.



La femme.

J’ai la chance de partager ma vie avec une femme de goût, enfin de mon goût.



Le sexe.

La rigueur morale et la hauteur de pensée se chevauchent comme des bêtes.



La langue française.

Je veux bien fermer les guillemets, mais pas ma gueule.



La philosophie.

La gravité est le bonheur des imbéciles.



2 commentaires:

  1. Une personne intrigante ;)8 mars 2012 à 20:10

    J'ai vraiment ris en lisant ta chronique!
    Trés légère, printanière même je dirai.
    N'essaies pas de guérir ta citonite ;)

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  2. c'est cool alors.

    La lucidité peut bien aller se faire voir,

    de temps à autre.

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