Verrière fictive.




A Monsieur Roth.

Philip, t’écrire est déstabilisant, mais peu importe. Je vais être bref. Il y a maintenant 3 ans que j’ai découvert ton travail. Et depuis, ma bibliothèque fait la gueule.
Saches, que sur de nombreux plans, la vie de ton alter-ego m’inspire. C’est elle, je crois, qui m’a fait comprendre que, plus l’adversité est forte, moins il faut céder de miettes à la résignation. C’est également elle qui m’a amené à la révolte, quand cela a été nécessaire.

Nuits et jours, les voix de tes romans me disent : Concentres-toi sur ce qui fait le sel de ton existence, et continues à avancer.

Pourtant, ne t’y trompes pas, je n’ai aucune envie de ressembler à tes personnages, pas plus d’ailleurs qu’à mes personnages. Si les miens ne sont qu’ébauches, les tiens sont d’une épaisseur sidérante. Si les miens sont à l’aune de leurs vies, les tiens sont parfois morts. Finalement, rien ne s’oppose à leur éloignement.


Mon bon Philip, c’est toi qui m’as annoncé la mort de Dieu. Ce qui n’a pas été sans douleur. Heureusement, c’est aussi toi, mon vieux Philip, qui m’as appris l’existence de la Fiction. Si cela va sans dire, cela va encore mieux en le disant. Cette croyance est forte en promesses. M.


A Monsieur Murakamien.

Petit con, au lieu d’écrire toutes ces conneries, continues à travailler ta fiction ! P.



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