...
Ce matin, mon
inquiétude décline en t’écrivant. Mon pote, te perdre me retirerait les deux
poumons. Vois-tu, d’autres amitiés n’ont et n’auront pas à rougir, car l’inédit
ne souffle qu’une fois. Aujourd’hui, branches et cabanes que nous habitions me
sont devenues mots et papiers, comme dérivés du bois. Et il n’est plus
seulement question de rattraper les branches. Des premiers Lego au goût de
grenadine à se demander : au fait, c’est comment une fille ? Aux
soirées accompagnées de bières à se demander : au fait, c’est comment une
femme ? J’adule l’enfant et l’adolescent si différents de moi qui se sont
construits à mes côtés. J’adule l’adulte si différent de moi que tu es devenu.
J’adule cette adulation. J’adule cette adulation qui adule… Ces courants forgés dans l’enfance nous dépassent. Alors, quand nos amours glissèrent comme du sable entre nos doigts, le moment était venu de se rouvrir les vannes.
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* Lignes retouchées et prolongées la Poste. :)
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