Quelle belle surprise que ce « Plastic Beach » de Gorillaz.
Regardons la « réalité en farce », un tel brassage d’influences aurait pu vite confiner au pudding indigeste. Force est pourtant de constater la cohérence et la pétulance de ces 15 morceaux.
D’abord, je me suis arrêté sur quelques chansons, en laissant de coté une large partie de l’album. La délicieuse éclaircie « Oh melancoly hill » et la tubesque « Stylo » ont tout de suite trouvé mes faveurs, tout en poussant les autres chansons dans l’oubli.
Et puis, dans le courant de l’année, je me suis rendu compte que cet album était plus long en bouche qu’il n’y paraissait. La nonchalante “ Welcome to the world of the Plastic Beach “, l’orientale “ White Flag “, la pépite “ Some kind of nature”...
La sauce a prise, et sa saveur est dorénavant, tout à fait redoutable et délectable.
“ Some kind of nature
Some king of soul
Some kind of Mixture...”
Il y a aussi celle que je trouvais trop ampoulée, mais qui se taille désormais une belle part du gâteau, j’évoque ici la ballade (un chouïa douloureuse) : « Cloud of knowing ».
D’aucuns prétendent que Gorillaz et Guinness, même combat, il y a à boire et à manger.
C’est précisément pour ça que j’aime les deux.
Inventivité, profondeur et popularité, quel autre groupe peut prétendre réunir une telle trilogie avec autant de panache ?
Mon album de l’année 2010.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire