Lester Bangs : foutu mégalo Bangs.


" J'étais de toute évidence brillant, un artiste doué, un mâle sensible qui n'avait pas peur de montrer ses faiblesses, l'une des rares personnes comprenant réellement ce qui n'allait pas dans notre culture, et pourquoi il était impossible qu'elle ait le moindre avenir (sujet sur lequel je parlais/donnais des leçons gratuites improvisées sans arrêt, surtout quand j'étais ivre, ce qui arrivait fréquemment, bien que pas tous les soirs), un empaffé avenant, bon au lit bien que, évidemment, je sois à ce point béni d'une sagesse bien au-delà de mon âge et de mon sexe que je savais que cela n'avait aucune importance. J'étais drôle, j'avais un sens de l'humour féroce, j'étais un individu vraiment unique et imprévisible, un artiste rock, j'avais mon propre groupe, j'étais peut-être candidat - sinon aujourd'hui, du moins demain - au titre du meilleur écrivain d'Amérique ( qui était meilleur ? Bukowski ? Burroughs ? Hunter Thompson ? Laissez tomber. J'étais le meilleur. Je n'écrivais pratiquement que des critiques rock, et encore, pas tant que ça..."


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