Une véritable couveuse.



Cousue main.

Chez mes grands-parents, chez mes parents, mon frère, ma sœur, chez moi, surtout chez moi, je lis les ouvrages d’André Comte-Sponville. Ces chemins revigorants rendent mes idées plus alertes, plus vives. Sa pensée complexifie la mienne, tout en simplifiant ma conception de l’existence. Ce qui n’est pas une moindre chose.








L’aventure.

« La vie est une aventure, elle peut l’être, elle doit l’être. S’accepter, oui, mais pas s’agenouiller devant soi, ni se coucher. Il s’agit de vivre : il s’agit d’avancer, de progresser tant qu’on peut ».


L’art.

« Prétendre faire de sa vie une œuvre d’art, ce serait se tromper sur l’art ou se mentir sur la vie. »


Le sexe.

« Pendant un temps, on nous a dit que le sexe c’était le diable, et puis voilà qu’on a voulu en faire le bon Dieu… Un ridicule chasse l’autre, mais le ridicule demeure. »


Le désir.

« Le désir n’est pas autre chose que la force de vie en nous, ou la vie comme force. C’est puissance de jouir, et jouissance en puissance. »


L’amour.

« Tu n’es aimé que lorsque tu peux montrer ta faiblesse, sans que l’autre s’en serve pour affirmer sa force. »


Et la vie.

« La vie ne cesse de s’apprendre elle-même, de s’inventer elle-même, jusqu’à la fin, et la philosophie n’est qu’une des formes, en l’homme, de cet apprentissage ou de cette invention. C’est donc la vie qui vaut. »


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