Sur le fil du trottoir.

Le SDF.

Un matin, je sors de la boulangerie quand il me lance :

- Jeune homme, une ‘tite pièce pour un kawa ?
- Euh… non, désolé.
- ça, c’est mon prénom. Désolé. ^^
- …


Je continue ma route, non sans lui faire comprendre que ce trait d’humour me plaît. Le lendemain, je suis allé lui payer sa blague. Il ne s’en souvenait plus. C’était donné ! Bien en dessous du prix du marché.



                                                                                                             The Wire.

Le groupe d’adolescentes.

Fin d’après midi, je marche derrière un groupe d’adolescentes, je les écoute :

-    Il fait quoi ton père ?
-    Il est cariste et…
-    Ah oui, il s’occupe des trucs de dentiste, tout ça ?
-    …


Le lendemain, je ne suis pas retourné les voir. Je n’avais pas leurs coordonnées. Et puis, quand bien même, il faut se fixer des limites. Personnellement, je ne paie que les blagues volontaires. Faut pas pousser ! Sinon, comme dit Coluche, la fin du mois est difficile, surtout les 15 derniers jours.

4 commentaires:

  1. Juste pour te dire que c'est avec plaisir que je lis tes traits d'esprits. Avec une écriture des plus plaisantes de surcroît!

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  2. Eh.. bien, merci beaucoup.
    Je prends ! :-)

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  3. Héhé! :)

    Ce week-end, je prendrai le temps de lire plus en détail ce que renferme ton blog. Mais ce que je voulais aborder, c'est le fait que récemment, j'ai commencé à m'intéresser à Murakami (du fait que tu y faisais référence souvent par ici!). J'ai commencé par Kafka puis les deux tomes de 1Q84. En ce moment, je suis plutôt mal tombé, même si c'est non dénué d'intérêt, car j'ai pioché son autobiographie de coureur. Alors ma question va rester ouverte. Que me conseilles-tu concernant Murakami et en règle générale? Sache que je suis grand fan de Yasmina Khadra. En plus du Murakami, dans le même esprit, j'ai pioché un Paasilinna et... des nouvelles de Georges Bataille!! Si tu as des suggestions, c'est avec plaisir que je les écouterai. Merci.

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  4. Si cet endroit t’a amené à Murakami, c’est que, quelque part, j’ai réussi mon coup.

    Je crois avoir lu toute l’œuvre du Japonais, mais il m’est toujours difficile de départager les pièces qui la composent.

    D’une part, parce qu’elles ont parfois une valeur affective qui ne tient pas à leur contenu, mais au moment de leur découverte. D’autre part, parce qu’elles m’ont toutes apporté quelque chose, à différents degrés, à différents niveaux.

    Je vois que tu goûtes aux nouvelles de Bataille. Je n’en ai jamais lu, mais j’ai lu des auteurs qui y faisaient référence. J’imagine un univers hypersexualisé, où la crudité l’a définitivement emportée sur l’élégance, mais peut être que je me trompe.

    Pour l’élégance, je te conseille quand même « La ballade de l’impossible » de Murakami. Un moment de beauté, tout à fait étonnante.

    Merci de l’attention que tu portes à mon blog.

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